“Elsasser Da” :-)

Ici c’est nous qui sommes en cage ... quelques mètres du camping- car pour rejoindre les caches sous haute sécurité...

Mercredi 7 août

À 7 h : une hyène tachetée. Nous sommes déjà en route depuis 10 minutes sur les petites routes de terre qui sillonnent les alentours du camp de Satara. Sasha ne met pas longtemps à émerger dés qu’il m’entend photographier mon premier oiseau : un cordonbleu d’Angola.

Puis c’est au tour de 2 vautours ... S’en suit une liste complète :

Un troupeau d’éléphants

Une veuve dominicaine (oiseau noir et blanc à la longue queue)

Un bateleur des savanes

Des gnous

Un vautour

Trois girafes

Des impalas

Des zèbres

Des koudous

Un immense troupeau d’éléphants

Un couple de vautours

Des zèbres

Un troupeau de koudous

Un troupeau d’impalas

Un cornivelle noir et blanc

A 9 h 30 nous nous arrêtons pour notre pique-nique à N’wanetsi. En plein milieu de la brousse. Nous louons (30 rounds soit environ 1 euro 80) le nécessaire pour se préparer un petit-déjeuner dans les règles de l’art.

Le gardien qui loue le matériel est probablement la même personne qui veille à la sécurité. Il n’y a pas de barrière et nous sommes sur une terre très sauvage.

Nous profitons du cadre qui est enchanteur car entouré de nombreux oiseaux. Les cigognes sont les stars du jour, elles sont nombreuses et volent au-dessus de nos têtes. Les garçons restent à peine à table pour photographier avec les 2 appareils. Nous passons un super moment.

2 kilomètres plus loin, nous nous arrêtons à la cache de Sweni et passons un bon moment à observer les points d’eau infestés de crocodiles : l’un d’entre eux a encore une tête de koudou à moitié dévorée dans sa gueule

Des tortues, des varans, des impalas et des oiseaux occupent également les lieux.

Nous reprenons la route pour rentrer au camp mais nous sommes tellement enthousiastes que nous décidons de gagner l’aire de Timbavati environ 20 km plus loin... petite pensée des garçons pour le film de Mia et le lion blanc dans lequel est évoqué ce lieu...

Sur la route nous croisons :

1 rhinocéros blanc

2 magnifiques autruches

2 vautours à côté de leur nid

Victor s’exclame : « Papa, maman ! c’est le bonheur de voir des oiseaux.” oui c’est le bonheur.

Des troupeaux de gnous, de zèbres

Un groupe de babouins énormes qui se chahutent au bord de la route.

5 rapaces qui volent au-dessus de la route

Encore des gnous et des zèbres

1 secrétaire (grand oiseau gris à longues pattes)

2 belles autruches

Direction Timbavati !

En arrivant c’est un lion qui dort sous un arbre (à une centaine de mètres) qui nous accueille. Au moment où nous réalisons que nous sommes en train d’enfreindre la règle de ne pas boire d’alcool sur une aire de pique-nique (ok c’était un cider !), un guide s’écrie : « léopard! »... en face de nous, en partie dissimulé par du feuillage un léopard se repose en haut d’un rocher. Nous prenons quelques photos difficilement. Mais la chance encore une fois nous accompagne : le léopard se lève, se recouche, se gratte, nous regarde et finit par se redresser pour grimper à l’arbre. Quelle ne fut pas notre surprise lorsque nous voyons l’animal descendre un impala mort caché dans les branches ! Un guide qui était avec un groupe de touristes nous explique qu’il n’est pas rassuré par notre présence et celle du lion pas très loin, il a donc repris l’animal mort pour ne pas se le faire prendre... le léopard s’installe donc ensuite au pied de l’arbre pour déguster sa proie...Quelle scène insolite ! Je n’aurai jamais pensé que les léopards cachent ainsi leurs proies dans les arbres.

Nous continuons vers la cache de Ratelpan. Nous quittons rapidement les lieux car un nid de frelons est installé sous le toit de paille. Un insecte de 7 ou 8 centimètres vole et la présence environnante des fauves dans ce secteur trop calme ne nous rassurent pas, au point que nous courons presque pour grimper dans le camping -car.

Au coucher du soleil, un troupeau d’une quarantaine d’éléphants rassemblé autour d’un grand point d’eau finit de nous combler. Ils jouent, s’arrosent, boivent. C’est magnifique.

Il est 16 h 35. Nous franchissons les portes du camp. Nous allons encore nous endormir ce soir avec de belles images plein la tête... La nuit sera courte : réveil prévu à 4 h 15 ...