Désert

Samedi 30 juillet

Quels cris étranges cette nuit ! Au moins deux espèces différentes ont signalé leur présence. Je parierai sur des antilopes mais lesquelles ?

Nous avons bien fait de tout fermer pour la nuit. Le thermomètre devait avoisiner le 0 degré cette nuit. Ce sera bonnet, polaire et doudoune pour le petit-déjeuner.

Des empreintes de sabots de tailles différentes tout autour de notre campement confirment bien que nous avons eu des visiteurs cette nuit.

Léon, dernier levé, part en exploration en pyjama et randos. Il prend l’appareil photos et photographie des damans qui prennent des bains de soleil sur les rochers.

Nous levons le camp à 10 h et avons été plus efficaces. Sasha et Léon ont super bien géré le démontage des tentes ! Quant à Victor il boudait car certaines tâches sur le campement ne peuvent lui être confiées du fait de sa hauteur. Il en a marre qu’on lui dise qu’il est trop petit !

Quand nous partons Victor a gardé ses moustaches de chocolat, Sasha a oublié d’enlever son haut de pyjama et Léon se prend pour un chef de gare, c’est aussi ça le mode routard avec les petits BM !

Nous reprenons la petite route rocailleuse et poussiéreuse, traversons des lits de rivière asséchés, ouvrons la barrière à bétail et reprenons la piste qui est plus large mais génère beaucoup de poussière. Ce matin, nous avons veillé à bien fermer nos deux sacs dans leur housse et mis le reste (oreillers, ...) dans des sacs poubelle Fred roule à 80 km/h. La vue est dégagée ... quand on ne croise pas un autre véhicule.

Nous atteignons la route goudronnée puis en quelques minutes nous gagnons la petite ville de Keetmanshoop. Nous profitons d’un retour à la civilisation pour faire le plein d’essence même si nous sommes loin d’avoir vidé le réservoir. On nous a prévenus que certaines stations peuvent être en rupture de diesel ou en rupture tout court. Nous faisons également un court ravitaillement au Spar.

Nous poursuivons notre route plus au sud. Des montagnes se dessinent. Le long de la longue route, le désert s’étend à l’infini. Guidé tantôt par les montagnes tantôt par des étendues herbacées. Bientôt nous allons atteindre l’extrême sud du pays, non loin de la frontière sud-africaine.

Une centaine de kilomètres nous sépare de l’une des plus grandes curiosités naturelles d’Afrique ... affaire à suivre demain.

Comme dirait Victor « là, c’est le désert complet ! » « c’est magnifique ! »

Premier tète à tête tant attendu : un oryx ! Tellement beau. Rare. Pour la tribu c’est encore une carte de notre Défi Nature abattue.