Eole

Dimanche 26 août 

Hier on nous avait prévenus : la mer va être agitée aujourd'hui. Voilà comment notre journée a commencé....

Enfin, nous avons d'abord pris le chemin inverse à notre hôtel, direction le lieu appelé la piscita. Les rues sont presque désertes. Nous avons tout le loisir d'admirer l'île...les portes bleues, les plaques colorées des maisons, les bougainvilliers de ces jolies ruelles blanches qui s'étirent en courbe gracieuse jusqu'à la mer. 

Quel joli havre de paix ! Isolée et gracieuse. Indomptée et impétueuse. Charmeuse et seduisante. Le Stromboli a façonné chacune de ses courbes, jusqu'à décider de sa couleur de peau. L'amant veille sur sa dulcinée. N'importe où nous sommes, il voit tout... et nous le voyons toujours. Une ile dont il est facile de tomber amoureux.

Nous nous laissons emporter par ce tourbillon de sentiments.

Les vagues s'écrasent sur les bombes volcaniques et la coulée de lave refroidie. Il est difficile de les affronter, elles sont puissantes. Pour nous faire peur, elles rugissent avec force. Personne dans l'eau. Les garçons construisent forteresse et volcan. L'eau détruit toutes les empreintes laissées sur le sable. Les constructions s'écroulent sous le regard pétillant des enfants sur la plage. Ils la provoquent en duel. Les constructions et façonnages en 4 D se remontent et puis c'est la mer qui les lisse pour finalement les faire disparaître. Ce n'était qu'un bonheur éphémère. 

Les garçons ont trouvé un plaisir ailleurs. Ils jouent au foot avec d'autres enfants. Sasha joue avec les vagues, il veut les défier. Il s'approche de plus en plus prés et nous devons le rappeler. A 11 ans on se croit invincible. 

Nous faisons chemin avec les copains des garçons. Leur papa est né ici. Nous apprenons qu’aucun bateau n’a rejoint l’ile aujourd'hui. La situation devrait s’améliorer à partir de demain. On nous conseille de monter à la sciera del Fuoco ( chemin du feu) plutôt demain soir et de profiter de la fête organisée sur l’ile ce soir.

Finalement nos plans vont changer jusqu’à la dernière minute.....

Il n’y a que deux « routes » sur l’ile, nous empruntons la première à l’aller, l’autre au retour